Il existe un précepte, le second principe de thermodynamique qui est liée à l’entropie qui stipule que le désordre est croissant et irréversible dans un environnement isolé.
Ce principe pose problème aux ingénieurs lors de création d’un système nécessitant un transfert d’énergie, il est donc important de savoir prévoir ce problème. Nous allons donc voir ce qu’est ce problème.
Il y a entre les corps des transfert d’énergie, par exemple quand une voiture freine, le véhicule a une énergie cinétique qui est transmise aux disques par la friction des plaquettes de freins. Cette énergie est donc convertie en chaleur. Le premier principe de thermodynamique montre que l’énergie est conservée, c’est-à-dire que l’énergie ne se perd pas. Attention, il ne faut pas confondre avec les déperditions. Un exemple de déperdition est un chargeur. Dans ce cas, l’énergie électrique doit passer par le câble mais une partie est perdue et est convertie en énergie thermique. Quand on dit que l’énergie ne se perd pas, cela signifie que l’énergie ne disparaît pas. Mais les déperditions ne font pas partie du premier principe, mais du second.
Nous avons vu ci-dessus que l’énergie se conserve, mais qu’il y a des déperditions. Ces déperditions sont dues à l’entropie. L’entropie est le concept qui mesure le désordre et la déperditions d’énergie. Le second principe de thermodynamique est la loi qui déclare que l’entropie ne peut pas décroitre dans un espace isolé. La raison de cela est que quand un objet avec de l’énergie est isolé, il ne pourra pas transférer son énergie. Prenons le cas d’un objet chaud et isolé, il ne pourra pas distribuer sa chaleur puisqu’il faudrait un autre objet plus froid pour qu’il puisse lui transférer son énergie. Néanmoins, cette loi ne fonctionne plus lorsque l’objet n’est plus isolé : si un objet plus froid est proche de l’objet chaud, l’objet chaud pourra lui transmettre sa chaleur.
Ces concept sont utilisés dans certains domaine comme l’ingénierie pour prévoir et minimiser les pertes d’énergie, ou en physique statistique qui se sert du second principe pour lier les phénomènes microscopiques aux phénomènes macroscopiques afin de mieux les comprendre.